D’après le journal Le Parisien, Jean-Luc Brunel a été mis en examen pour une deuxième fois dans une affaire de viol. Alors qu’il est déjà accusé d’être le rabatteur du criminel sexuel américain Jeffrey Epstein, une autre charge vient s’ajouter à celle qui pèse sur lui depuis décembre 2020.
Le début du cauchemar pour Jean-Luc Brunel
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Cela fesait plusieurs années que Jean-Luc Brunel était accusé de viol, mais depuis un bon nombre d’années, il n’avait pas pu être inquiété par la justice. Tout bascule pour lui en 2019 avec la mort de Jeffrey Epstein, un homme d’affaire qui purgeait sa peine dans une prison de Manhattan aux Etats-Unis. Cet américain qui était âgé de 66 ans au moment de son décès aurait en effet eu le français de 75 ans comme rabatteur pour son réseau de prostitution de mineures.
La foudre s’est abattue sur Benchamoul quand son acolyte américain s’est donné la mort dans sa cellule. Depuis lors, des plaintes ont été déposé contre lui. Et en décembre 2020, il a été arrêté à l’aéroport alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour le Sénégal. Suite à cette arrestation, il a été mis en examen pour viol sur mineur et harcèlement sexuel. La plainte avait été déposée par Virginia Giuffre, une américaine qui avait été l’une des victimes du délinquant sexuel Jeffrey Epstein. C’est justement avec cette dernière que le scandale du richissime homme d’affaires a commencée. Un scandale auquel le Prince Andrew a été mêlé car il est accusé d’avoir participé à ces séances de viol et prostitution des mineures.
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La descente aux enfers
Alors qu’il était déjà en détention provisoire, une autre plainte vient encore lier Jean-Luc Brunel à la justice. Une autre affaire d’abus sexuel sur mineur. En effet, la plaignante qui vit aux États-Unis, aurait été violée par l’homme de 75 ans alors qu’elle n’avait que 17 ans. Mannequin aux moments des faits (à la fin des années 1990), l’ex agent de mannequins aurait mis de la drogue dans le verre de la jeune fille sans qu’elle ne s’en aperçoive. Puis, dans son domicile parisien, il aurait abusé d’elle alors qu’elle était inconsciente. L’ancien patron de l’agence MC2 nie tous les faits et clame son innocence. Ses avocats ont tant bien que mal essayé de le faire libérer, mais leur requête a été rejetée par la justice.
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Dans un entretien avec 20 Minutes, selon ceux qui assurent sa défense, le principal concerné n’a jamais abusé d’aucune femme de toute sa vie. Selon eux, leur client est victime d’un lynchage médiatico-judiciaire depuis la mort de Jeffrey Epstein et ils ne comptent pas baisser les bras. La justice française de son côté a abattu un costaud travail. Tous les mannequins de l’agence du présumé coupable ont été contacté par mail. Une multitude de personnes ont été entendues dans le cadre de cette affaire. Une panoplie d’affaires qui remontent aux années 1980 – 1990, mais qui hélas, tombent sous le coup d’une invalidation. Cependant ce qui fait bouger les lignes, c’est la plainte déposée par une ancienne mannequin qui dit avoir été violée dans la maison de Jean-Luc Brunel, dans les années 2000, alors qu’elle n’avait que 15 ans. Ces accusations ont poussé la juge d’instruction à mettre l’accusé en examen quelques jours plus tard.