Le documentaire que le monde attendait
Aujourd’hui, 8 décembre 2022, sort sur Netflix “Harry & Meghan”, un documentaire dans lequel le couple, qui a défrayé la chronique, s’explique. Pourquoi ont-ils fini par s’enfuir en Californie, pour quelles raisons ont-ils voulu élever leurs enfants loin de la couronne ?
Ils ont promis de tout expliquer, mais surtout de donner les détails de ce qui leur est arrivé, de tout ce qu’ils ont subi, en particulier de la part de la presse anglaise, qui s’est acharnée sur eux, qui a tout fait pour salir l’image de l’actrice américaine qui, pour beaucoup, n’avait pas sa place aux bras d’un prince anglais, aujourd’hui fils du roi.
Il faut dire que, depuis le début de leur relation, ils ont subi les moqueries, on les a pointés du doigt, on a raconté tout et n’importe quoi sur eux. En bref, on a toujours cherché à nuire à ce couple, pourtant si beau, si romantique et si romanesque qu’on les croirait sortis d’un conte de fées.
Mais dans le documentaire Netflix “Harry & Meghan”, ils racontent un cauchemar, une vie gâchée, un harcèlement permanent de la part des tabloïds et des paparazzis, qui ne voulaient qu’une chose : que finalement ce couple cède et que Meghan retourne aux Etats-Unis, laissant Harry vivre sa vie de prince. C’était sans compter sur leur amour et sur la volonté du fils cadet de Lady Diana de ne jamais leur céder.
L’incohérence qui fait tache et qui décrédibilise le couple
Ce qu’ils ont réussi à prouver, ces journalistes peu scrupuleux, traquant le faux pas, c’est qu’il y a un couac, dans ce documentaire. Si celui-ci tend à prouver que Meghan et Harry ont vécu l’enfer, à cause des photographes qui les épiaient et qui cherchaient à immortaliser la moindre erreur de leur part, il diffuse cependant une image qui fait parler.
En réalité, alors que la voix du duc de Sussex évoque la violence que son couple subissait à cause des paparazzis, le documentaire montre une image d’une foule de photographes aux aguets… mais qui date de juillet 2011, c’est-à-dire cinq années avant que Meghan ne rencontre Harry.
C’est le photographe Doug Seeburg, du célèbre journal anglais The Sun, qui a soulevé le pot aux roses. Il se souvient de ce moment, puisqu’il s’agissait de l’avant-première du dernier opus des aventures d’Harry Potter, Les reliques de la mort, partie II, à Trafalgar Square.
Cela jette tout de suite le discrédit sur Netflix et l’effet est, il faut le dire, complètement contre-productif. Comme quoi les journalistes n’en ont pas fini de pourrir la vie du couple, qui aura quoi qu’il en soit affaire à eux, pour le restant de ses jours.